La mère qui a marié son fils révèle le moment où elle a « senti que ça cliqué »

Une mère qui a épousé son fils adoptif s'est confiée à propos de l'instant où le couple inusité est tombé en amour.

C'est le 20 octobre dernier, dans un restaurant de Kazan, en Russie, qu'Aisylu Chizhevskaya Mingalim, 53 ans, et son fils adoptif Daniel Chizhevsky, 22 ans, se sont mariés.

Mme Mingalim a fait la rencontre de Daniel lorsqu'il avait 13 ans, alors qu'elle donnait des cours de chant à l'orphelinat où il vivait.

Un an après cette première rencontre, Mme Mingalim a adopté Daniel.

Selon ce qu'a indiqué la mère, c'est au cours des années qui ont suivi l'adoption que cette relation s'est transformée en romance.

Depuis que la mère et le fils adoptif ont réalisé qu'ils étaient amoureux, le couple dit filer le parfait bonheur: «Notre relation est parfaite. Nous ne pouvons pas vivre l'un sans l'autre. Nous sommes sur la même longueur d'onde.»

Le mariage de Mme Mingalim et de Daniel a indigné la population et les autorités ont rapidement réagi en retirant à la mère la garde de ses cinq autres enfants adoptés.

Selon ce qu'a appris la mère, certains de ses enfants adoptifs ont été envoyés dans des maisons de retraite, tandis que d'autres ont été rendus à des membres de leur famille.

La musicienne a aussi un fils biologique qui provient d'un mariage précédent.

Mme Mingalim a confié aux médias locaux qu'elle envisage maintenant d'aller vivre à Moscou où elle espère pouvoir obtenir à nouveau la garde de ses enfants adoptés «où ils pourront vivre librement».

Rappelons que plus tôt cette année, des médias ont rapporté l'histoire d'une femme nommée Patricia Spann, qui a épousé deux de ses enfants biologiques, en plus d'avoir tenté d'entamer une relation avec un troisième.

En 2016, l'un des fils de Patricia, Cody Spann, avait déclaré que sa mère était une personne «sans valeur», «dégoûtante» et «prédatrice». Le jeune homme avait ajouté: «Je pense qu'elle est juste une personne malade et tordue qui a quelque chose de foiré dans la tête.»

La mère est toujours derrière les barreaux.