Ayoye
Un père rappelle aux hommes qu'«Un doigt dans les fesses» pourrait leur sauver la vie.
Facebook d'Ian Trushell  

Un père rappelle aux hommes qu'«Un doigt dans les fesses» pourrait leur sauver la vie.

Atteint d'un cancer de stade 4, un papa lance un important message aux autres hommes.

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Un père de famille qui lutte contre un cancer de l'intestin de stade 4 encourage vivement tous les hommes à ne pas se laisser freiner par les examens de la prostate.

Ian Trushell est sergent pour la Royal Air Force et le 4 août 2022, l'homme de 49 ans de Northumberland a été diagnostiqué avec un cancer de l’intestin incurable de stade 4.

Alors qu'il lutte contre la maladie, le père souhaite briser les tabous entourant les examens de la prostate: «Ne soyez pas stupide, car cela pourrait littéralement vous sauver la vie. »

M. Trushell a expliqué lors d'une entrevue avec «The Independent» en quoi consistait l'examen: «Ils vérifieront s’il y a des hémorroïdes, ce qui est un doigt dans les fesses, et je sais que certaines personnes sont gênées par cela. Mais je veux que les gens surmontent cela et voient la situation dans son ensemble: [les médecins] pourraient attraper un cancer à un stade précoce.»

C'est vers la fin de 2021, lors d'un déploiement de quatre mois à Oman, dans l'Asie de l'Ouest, que M. Trushell a commencé à ressentir de la fatigue. Le sergent attribuait alors cette fatigue au stress et à la vieillesse, mais en juillet 2022, il a constaté que du «sang noir» se trouvait dans ses selles.

M. Trushell a subi un examen de la prostate, puis il a ensuite été référé à une colonoscopie, qui a révélé la présence du cancer répandu jusqu’à son foie.

Le père de famille a admis: «Ce n’est pas [une procédure] agréable, mais il faut le faire.»

Un père rappelle aux hommes qu'«Un doigt dans les fesses» pourrait leur sauver la vie.

Alors que l'espérance de vie de M. Trushell était initialement de deux ans, le sergent dit avoir espoir de prolonger celle-ci grâce à un spécialiste en Allemagne.

Signalons enfin que pour financer les coûts de ce traitement, le père a dû mettre sur pied une campagne de sociofinancement afin de réunir une somme de près de 85 000 $. La moitié de l'objectif avait déjà été atteinte mardi.