Des enfants transformés en « radars vivants » pour améliorer la sécurité près des écoles
Une initiative qui ne fait pas l'unanimité...
Ayoye
Le Service de police de la Ville de Montréal (SPVM) mène présentement une opération qui vise à sensibiliser les automobilistes à l'importance de respecter les limites de vitesse, rapporte Radio-Canada.
Le SPVM a déployé des «radars vivants» à Montréal, à proximité d'une école de l’avenue Christophe-Colomb, dans le quartier de La Petite-Patrie.
L'opération très originale consiste à faire porter à des élèves des sacs à dos indiquant la vitesse des automobilistes aux abords des écoles.
Par le passé, des expériences du même genre ont été effectuées à Laval, Longueuil, Bromont et Rivière-du-Loup.
Stéphane Desroches, chef de la Section de la sécurité routière du SPVM, a expliqué mardi matin lors d'une conférence de presse aux abords d’une école de l’arrondissement du Sud-Ouest: «Ça se fera sous la supervision de policiers pour que ce soit sécuritaire. C’est une opération préventive, mais qui pourrait aussi avoir un volet répressif. Je suis persuadé que le conducteur qui va voir la lecture de vitesse sur le sac à dos sera conscientisé. »
La Ville de Montréal ne cache pas qu'elle souhaite vivement inciter les automobilistes à conduire prudemment dans les secteurs scolaires.
Comme l'a souligné M. Desrochers, des données révélées récemment par l’Association des directeurs de police du Québec indiquent que 71 % des automobilistes au Québec ne respectent pas la limite de vitesse de 30 km/h en zone scolaire.
Rappelons que la Ville de Montréal souhaite obtenir l'autorisation d'installer une soixantaine de radars photo dans les rues de la métropole.
Une initiative qui ne fait pas l'unanimité... Voici quelques commentaires qu'on peut lire sur Twitter:
« honnêtement, être un parent, je refuserais que mon enfant soit ainsi utilisé. point barre », a écrit une internaute.
« Ridicule. Déniaisez, donnez les contraventions », a commenté un autre internaute.
« On aura tout vu! Franchement, que cé ça??? », s'est exclamée une internaute.
« Lâchez nos enfants. C’est aux policiers de faire leur travail », a ajouté une internaute.
« Pauvres enfants, pourrait on leur ficher la paix », a écrit une autre internaute.