Deux ados sont poignardés devant une école secondaire.
Un jeune de 16 ans a été arrêté suite à cette affaire
Ayoye
Deux élèves de 3e secondaire de l'École secondaire Félix-Leclerc ont été impliqués dans une violente agression à l'arme blanche.
C'est jeudi dernier, vers 15 h 45, que deux élèves ont été poignardés lors d'une altercation.
Un élève de 16 ans qui fréquente une école secondaire de Mascouche a été arrêté par la police de Repentigny.
Radio-Canada a rapporté que l'élève en question a été interpellé dans le cadre de l'enquête criminelle et qu'il a comparu devant la Chambre de jeunesse.
Le directeur de l'école Félix-Leclerc, Éric Cool, s'est adressé aux parents des élèves dans une lettre: «La sécurité de deux élèves a été compromise à la suite d'une altercation, ce qui a nécessité l'intervention des services d'urgence. L'événement s'est déroulé à l'extérieur des terrains de l'école. [...] Toute notre équipe demeure vigilante quant aux réactions que cet événement pourrait susciter.»
Les deux présumées victimes ont subi des blessures mineures et l'une d'elles aurait été hospitalisée. Toujours selon ce qu'a appris Radio-Canada, la seconde victime aurait tenté de dissimuler ses blessures afin de cacher l'agression à ses parents.
La police de Repentigny a rappelé que les parents devaient faire preuve de vigilance et d'ouvrir la discussion avec leurs adolescents.
Bruno Marier, porte-parole de la police de Repentigny, a fait remarquer que le nombre de couteaux saisis dans les écoles secondaires était en augmentation: «Quand un élève est pris en infraction, le parent est avisé. Et le jeune subit la sanction émise par l’école en vertu du code de vie de son établissement scolaire. [...] En vertu de notre réglementation municipale (article 140), nous saisissons le couteau remis par l’école et nous donnons un constat d’infraction de 100 $ plus les frais au jeune de 14 ans et plus impliqué dans l’événement.»
La direction de l'école Félix-Leclerc a enfin assuré dans sa lettre envoyée aux parents que les élèves qui ont été affectés psychologiquement par cette agression armée auraient le soutien nécessaire.