François Legault annonce une information majeure concernant les véhicules électriques et ça ne plaira pas à tous
Une information qui risque de déplaire aux Québécois qui n'aiment pas les VÉ
Ayoye
Le premier ministre François Legault a assuré que le gouvernement n'envisage pas d'imposer une taxe kilométrique afin de remplacer celles sur l'essence.
Alors que le gouvernement Legault souhaite faire passer le nombre de véhicules électriques sur nos routes à deux millions d’ici 2030, le premier ministre a réitéré qu'il n'est pas question d'ajouter une taxe kilométrique.
L'idée d'une taxe kilométrique avait pourtant été évoquée par le ministre Pierre Fitzgibbon, tandis que son collègue Éric Girard avait proposé pour sa part d’introduire des pénalités financières sur les gros cylindrés, mais le premier ministre a plutôt proposé d'ajouter 116 000 bornes de recharges électriques d'ici 2030: «L’approche qu’on prend, c’est une approche incitative. On donne des avantages fiscaux importants aux personnes qui achètent des véhicules électriques.»
Le premier ministre s'est même permis de blaguer au sujet d'une éventuelle taxe kilométrique en déclarant: «On pourra s’en reparler dans le cinquième mandat. Mais pour l’instant, il n’est pas question d’ajouter de taxes.»
Du côté du ministre des Finances, Éric Girard, ce dernier a fait allusion à un bonus-malus lors d'une entrevue avec La Presse: «On pourrait, par exemple, augmenter les subventions sur les plus petites voitures et taxer les plus grosses voitures. »
Le ministre a toutefois changé son fusil d'épaule, car il parle désormais d'approche incitative depuis la sortie du premier ministre.
Rappelons enfin que le ministre de l’Environnement a rehaussé cette semaine la norme des véhicules zéro émission afin de faire passer le nombre de véhicules électriques au Québec de 200 000 à un million d'ici 2030. Le ministre Benoit Charette a déclaré: «Les pénalités peuvent être très importantes si jamais les compagnies n’atteignent pas ces objectifs.»