Une entente de principe sectorielle entre le gouvernement et un syndicat d'enseignants est conclue
Une entente serait-elle sur le point de se faire ?
Ayoye
Après avoir passé la nuit à négocier, le gouvernement du Québec et la Fédération des syndicats de l’enseignement (FSE-CSQ) seraient sur le point de réaliser enfin une entente, rapporte TVA Nouvelles.
Rappelons que ce sont 60 % des enseignants de la province qui sont représentés par la FSE-CSQ. Plus tard, vendredi, des délégués vont décider si le projet de règlement leur convient. Il s'agit de l'étape ultime avant la conclusion d'une entente. Si les délégués acceptent la proposition, il s'agira alors d'une entente de principe.
Toutefois, cette proposition ne contient aucune disposition salariale. Cette question sera plutôt décidée à la table centrale.
Rappelons que, depuis jeudi, les négociateurs du conseil du trésor et les représentants syndicaux sont en négociations et ces pourparlers ont continué cette nuit.
Mardi, la FSE avait rejeté la nouvelle offre gouvernementale et avait même décrit cette proposition comme un « show de boucane », avant de déposer une contre-offre. Le syndicat réclame de revoir la composition des classes et d'alléger la tâche des enseignants.
La FAE est en grève depuis 21 jours, et la FSQ-CSQ a de son côté débrayé depuis 11 jours depuis novembre.
« Personne ne pensait que ça allait durer aussi longtemps. On n'a jamais pensé que le gouvernement laisserait les profs à la rue et les écoles fermées », a déclaré la présidente de la FAE, Mélanie Hubert, en entrevue avec TVA Nouvelles.
Vendredi, la nouvelle proposition a soulagé le Regroupement des comités de parents autonome du Québec (RCPAQ). .
« C’est la meilleure nouvelle qu’on a eue depuis des semaines. Ce n’est pas le gouvernement qui dit qu’il y a une proposition, c’est le syndicat. On n’a pas entendu ça depuis le début du conflit, c’est de bon augure », a déclaré le porte-parole du regroupement, Sylvain Martel, à TVA Nouvelles.
De nombreux parents sont inquiets d'une potentielle grève illimitée en janvier, menace que fait depuis quelques jours le Front commun.